“Rien n’est plus beau que Paris, sinon le souvenir de Paris. Et rien n’est plus beau que Pékin, sinon le souvenir de Pékin. Et moi, à Paris, je me souviens de Pékin et je compte mes trésors.”
Voyage chez les Ming. Atmosphère et scènes de la vie à Pékin. Les jeux des enfants dans l’ancien Palais d’Hiver des empereurs. La ville chinoise, la ville tartare, la ville nouvelle. Le marché. Aspects légendaires et historiques de la Chine. La fin d’un dimanche au Palais d’Eté.
Un film “brouillons” de sa jeunesse “période communiste”(avant 1962), Chris Marker (de son vrai nom: Christian Bouche-Villeneuve) se définit t-il.
Pour petite histoire, en avril 2009, à l’occasion d’une ultime rencontre entre Paul Paviot et Chris Marker dans l’atelier de ce dernier à Paris 20ème, Chris Marker offre à son fidèle ami un exemplaire de son ouvrage “Staring Back” avec la dédicace suivante : « Pour Paul, qui portera devant l’Histoire, l’écrasante responsabilité de m’avoir permis d’être cinéaste. Fidèlement ». En effet, Paul Paviot avait permis naguère à Chris Marker de partir en Chine avec suffisamment de pellicule pour assurer le tournage de “Dimanche à Pékin”.
Au Festival de Tours, le film a remporté le Grand Prix en 1956.