美国前总统奥巴马二号(今天,周六)在巴黎参加【拿破仑们】(les Napoléons)座谈会
【拿破仑们】(les Napoléons)是由法国各重要企业负责“宣传”(communications)的负责人和广告业(如EURO RSCG)重要领导组成的“俱乐部”
它们的宗旨是:“推广法兰西式创新”(promouvoir “l’innovation à la Française”). 它们既是“实体也是数码式专业群体”(”Une communauté BtoB, digitale et physique”)
为什么叫【拿破仑们】(les Napoléons)?因为在世界上,拿破仑是个任何人都知道的与法兰西紧紧相连的名字,同时是“创新,改革,视野”的象征,并且是伟大军事家,精明组织者。
NDR:不同于那些“哄中国人”的以法国前总理 拉法兰 为首的活动,【拿破仑们】的成员是有真本事,有实力的领导。拉法兰为中法经济合作做了什么,【红包】和【拉风】除外?我们有很多法国企业家的“痛苦经历”,通过拉法兰的组织介绍的中国企业 。。。
座谈会的重要话题之一:发展每个人都得利的经济(développer une économie qui “profite à tous”)。。。 这是间接地【扇谁的耳光】呢?
奥巴马在很多方面间接地批评现任总统后,以玩笑方式结束他的演讲“今天我可以是一个很好的总统,不过米歇尔会为此离婚,这是我不想要的。。。” 🙂
Cercle réunissant des personnalités de l’innovation et de la communication, “les Napoléons” ont réussi un joli coup en invitant l’ex-président américain Barack Obama à Paris.
Pourquoi ce nom ? Le choix rend hommage à ce “grand innovateur”, génie militaire et organisateur hors pair qu’était Bonaparte, il y a un peu plus de deux siècles. “L’imagination dirige le monde”, a d’ailleurs clamé le tyran, avant de tout perdre. Le nom a aussi le mérite d’être mondialement connu. “Dans le monde entier, s’il y a une personnalité qui incarne une forme d’audace à la française, c’est Napoléon”, selon un des organisateurs.
Barack Obama est à Paris ce samedi 2 décembre. Après New Delhi vendredi et Chicago mardi, l’ex-président des États-Unis fait un stop en France. Au menu de la journée, un déjeuner avec Emmanuel Macron à l’Élysée, un entretien avec François Hollande, mais surtout une intervention dans l’après-midi, à la maison de la Radio, devant 800 participants triés sur le volet. Les Napoléons sont à l’initiative de sa venue. Inconnu du grand public, en dehors du monde de la communication, ce club réunit des professionnels de l’innovation.
Deux fois par an, à Val-d’Isère en janvier et à Arles en juillet, ses membres, appelés des «académiciens», se réunissent pour échanger dans ce qui ressemble à un forum de Davos du milieu de l’innovation et de la communication. Au total, les Napoléons revendiquent 1 500 membres, dont 500 réellement actifs d’après certaine source. «On paye pour être présents [3 400 euros, NDLR], rencontrer nos pairs, réseauter dans un environnement agréable. Des annonceurs, des agences, des acteurs de l’écosystème de la communication sponsorisent pour avoir leur nom associé aux événements», raconte l’un d’entre eux. «La fonction essentielle de notre projet est de mettre des gens talentueux en relation. C’est un lieu de business et c’est totalement assumé de notre part », précise Olivier Moulierac, l’un des deux fondateurs.
Qui est derrière ce réseau ?
Les Napoléons, c’est le bébé de deux hommes, Mondher Abdennadher et Olivier Moulierac. Issus du secteur de la communication, ils se sont rencontrés chez Euro RSCG, agence désormais englobée par Havas. Leur projet, porté par leur société Momentum, a été lancé en 2014. D’autres noms de la communication apportent leur pierre à l’édifice, comme Anne Méaux, patronne de l’agence Image 7, qui conseille les plus gros patrons français. «Je les ai aidés à améliorer leur programme, à avoir des intervenants, à gagner en crédibilité, à gagner un peu de temps», explique-t-elle à un journal du soir.
Le comité de direction accueille aussi Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture, Xavier Couture, le numéro deux de France Télévisions, et l’entrepreneur Henri Seydoux. Le publicitaire Jacques Séguéla a participé à la levée de fonds de 2,2 millions d’euros en trois ans. Parmi les autres contributeurs connus figurent notamment l’animateur Olivier Chiabodo et le consultant Olivier Fric, le mari d’Anne Lauvergeon, l’ex-patronne d’Areva.
La venue d’Obama, un bon coup de com
La parole de Barack Obama est rare. C’est donc un joli coup réalisé par les Napoléons. Les contacts ont débuté avant même son départ de la Maison-Blanche. Il a enfin trouvé l’idée intéressante.
Restait aussi à trouver l’interlocuteur privilégié de Barack Obama, celui qui lui pose les questions sur la scène de la maison de la Radio. Là, c’est un aussi un joli coup, cette fois pour Stéphane Richard, le PDG d’Orange. «Quand les Napoleons ont eu l’idée d’inviter Obama, ils avaient besoin d’une caution d’envergure, de quelqu’un de connu, pour lui tenir le crachoir», explique à Libération Béatrice Mandine, directrice de la communication d’Orange. Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Économie, dispose d’un carnet d’adresses bien fourni. Le réseau, encore et toujours.
Quel prix pour faire venir Obama ?
Restons “vulgaire”, le Canard enchaîné a avancé le chiffre de 400 000 euros. C’est à peu près le montant perçu, selon la presse américaine, par l’ex-président pour une intervention au printemps à New York devant les clients de la banque d’investissement Northern Trust. Le Canard enchaîné croit savoir aussi que c’est Orange qui a payé la note. Information démentie par l’opérateur télécoms, qui assure que d’autres contributeurs des Napoléons (SNCF, EDF, La Poste, American Express) ont mis la main à la poche.